[De Pierre Loti siempre me llamó la atención su inmotivada vascofilia, afición
sólo superado por mi tío Luis, quien me semiadoptó cuando, justo al acabar la carrera, murió mi padre; de
nuestras peregrinaciones por él por el País Vasco y aledaños me vienen ahora a la cabeza– aparte
las perennes chacolitadas – dos detalles: la poco normal circunstancia de encontrarme un 17 de Agosto de 1997 en un San Mamés semivacío
asistiendo al debido desde tiempos inmemoriales homenaje a Zarra, y su callada decepción en Vera de Bidasoa: nos
presentamos a primera hora para ver Itzea, el caserón de su amado Baroja (cuyas
obras recibíamos de la nueva andadura de la editorial Caro Raggio por su
despacho para provincias), y en la Oficina de Turismo nos
cambiaban de tema cada vez que mencionábamos el
único objetivo de nuestro viaje: “sí…tenemos unos montes preciosos” y
así hasta tres veces. Dando una vuelta la localizamos rápidamente a las afueras
del pueblo. Estaba cerrada y nos marchamos.]
Le commencement des devoirs, des leçons, des cahiers, des
taches d'encre, ah! quel assombrissement subit dans mon histoire ! De tout
cela, j'ai les souvenirs les plus platement maussades, les plus mortellement
ennuyeux. Et, si j'osais être tout à fait sincère, j'en dirais autant, je
crois, des professeurs eux-mêmes.
Oh! mon Dieu, le
premier qui me fit commencer le latin (rosa, la rose ; cornu, la corne ;
tonitru, le tonnerre), un
grand vieux voûté, mal tenu, triste à regarder comme une pluie de novembre
! Il est mort à présent, le pauvre : que la paix la plus sereine soit à son âme
! Mais il me semblait le type réalisé du « monsieur Ratin » de Töpffer ; il en
avait tout, même la verrue
avec les trois poils, au bout de son vieux nez d'une complication de lignes
inimaginable ; il était pour moi la personnification du dégoûtant, de l'horrible.
– Messieurs, dit tout à coup le Grand-Singe, écrivez
maintenant le devoir de vacances que vous
aurez à me rapporter de mercredi en huit, à la classe de rentrée.
Un devoir de
vacances ! Horreur ! ! Trahison ! Quel vieillard impitoyable !
Nous nous
regardions tous, les uns consternés, les autres révoltés et frondeurs.
C'était
une narration latine !… Et moi qui ne pouvais déjà pas me tirer des narrations
françaises, moi qui restais court sur tous les sujets du Grand-Singe !
J'écrivis, la rage au coeur, d'une écriture volontairement gauche et malpropre.
Il était d'ailleurs inepte,
son canevas : Dans un
jardin embaumé, où soufflaient des zéphyrs printaniers, un enfant
téméraire s'amusait, malgré la défense de son précepteur, à taquiner les
abeilles qui butinaient sur les corolles fraîchement écloses… (De temps à
autre, des points de suspension, pour indiquer le lieu des développements à
introduire.) Finalement le jeune indiscipliné en venait à enfermer, avec le
pouce et l'index, l'une de ces intéressantes travailleuses dans le calice d'une
campanule…
En m'en allant chez lui, je me répétais cette
phrase : « Et l'insecte en fureur… » qui, je ne sais pourquoi, m'exaspérait
d'une façon particulière. Et, à l'adresse du Singe Noir, j'ajoutais, avec un
grincement de dents : « Vieux sale moineau, va !»
Tout est convention en ce
monde, et « sale moineau » représentait, en style collégien de cette époque,
une injure absolument accablante. […]
A partir du
lendemain lundi, on exigea que je me misse au travail pendant une heure tous
les matins, pour confectionner ce devoir de vacances, pensant bien qu'au bout
de deux ou trois jours j'en aurais le coeur net et les mains lavées. Et
docilement je restais dans ma chambre tout le temps voulu, accoudé à mon
bureau, avec de l'encre plein les doigts. Mais ça ne venait pas, non… « Et
l'insecte en fureur, de se débattre… » Mon inspiration
demeurait nulle… […]
Si queréis saber cómo salió del penoso paso de traducir l'insecte en fureur, de se débattre … podéis
pasaros por Figures et Choses qui passaient: Vacances de Pâques (III-V)
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